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L’Institut Terram et l’association Chemins d’avenirs ont publié les résultats d’une enquête réalisée avec l’IFOP sur la mobilité des jeunes, en comparant les jeunes ruraux aux jeunes urbains, ainsi qu’à l’ensemble des jeunes Français.

Dans cette enquête, les territoires ruraux correspondent aux communes « peu denses » et très peu denses, soit 88% des communes et 26% des jeunes de 15 à 29 ans.

 

En moyenne, les jeunes ruraux passent quotidiennement 2h37 dans les transports chaque jour, soit 42 minutes de plus que les jeunes urbains.

 

La mobilité est un enjeu particulièrement fort pour eux, d’autant plus que les offres sont peu nombreuses. Ainsi 53% des jeunes ruraux déclarent être mal desservis par le réseau de bus, 62% par le réseau de train. 69% d’entre eux dépendent de la voiture quotidiennement, mettant ainsi 67% des jeunes ruraux de plus de 25 ans en risque de perdre leur emploi si leur mode de transport actuel est compromis.

 

38% de ceux qui sont en recherche d’emploi disent avoir renoncé à passer un entretien en raison de difficultés de déplacement.

 

Cette situation impacte donc la vie professionnelle, mais aussi la vie culturelle, avec 49% des ruraux qui déclarent avoir déjà renoncé à la pratique d’activités culturelles en raison de contraintes de déplacement ou de mode de transport.

 

Le budget moyen de transports pour un jeune rural s’élève à 528 € par mois, contre 307 € pour un jeune urbain.